L’open innovation envisage l’innovation non plus comme une démarche provenant de la volonté de développer un produit prédéfini mais plutôt comme une nouvelle approche visant à créer de la valeur à partir d’un ou plusieurs écosystèmes existants ou à construire.
En effet, le modèle traditionnel d’innovation d’entreprise (s’appuyant sur le département R&D ou la cellule de prospection stratégique) s’avère fermé, rigide, lent et ne parvient plus à répondre aux besoins de réactivité et d’originalité de notre époque moderne.
Les modèles d’innovation affichent 5 degrés principaux d’ouverture :
Collaborations en matière de recherche et développement (R&D)
Les universités et les entreprises partagent leurs données scientifiques. Ces collaborations sont parfois formellement encadrées dans le contexte de clusters ou des pôles de compétitivité. Cette forme d’open innovation, qui implique parfois aussi les fournisseurs, est la plus répandue aujourd’hui. Elle se cantonne toutefois souvent à la R&D et à l’innovation technologique.
Participation de tous les employés au processus d’innovation
L’innovation n’est pas limitée à la technologie. L’invention de nouveaux modèles économiques, de nouveaux modes d’organisation, de nouveaux services ou de nouvelles formes de marketing. Dans ce second modèle d’innovation, chacun dans l’entreprise a la possibilité de participer au processus d’innovation.
Implications des clients
Rien de tel que de sentir les évolutions du marché en temps réel. L’entreprise peut aujourd’hui impliquer ses clients dans certains de ses choix stratégiques, de façon transparente. Plusieurs supports existent aujourd’hui pour engager directement le dialogue avec les acheteurs. Le relais et le traitement systématisé des informations remontant des vendeurs et du réseau de distribution en sont un. Internet, et plus spécifiquement les réseaux sociaux, en sont un autre. L’impact de ces plates-formes en ligne est grandissant.
Innovation basée sur les communautés
Les clusters et les pôles de compétitivité sont des communautés structurelles à part entière. Les modèles communautaires d’innovation peuvent toutefois aller bien au-delà de collaborations initiées sur la base d’un lien géographique, institutionnel et/ou disciplinaires. Les communautés d’innovation peuvent se former sur une base ponctuelle. Les « Idea markets », par exemple, sont des espaces innovants d’échange qui reposent sur un appel général à proposer des idées neuves en vue de résoudre un problème défini. Mais l’innovation peut aussi surgir sans agenda prédéterminé. Les réseaux sociaux virtuels offrent aujourd’hui cette opportunité.
Crowdsourcing
Le crowdsourcing, littéralement l’appel à la foule, est sans doute le concept le plus connu en ce qui concerne cette forme élargie d’innovation ouverte. Pas de pré-sélection, professionnels comme amateurs. Le modèle peut aller plus loin encore. On parlera alors d’entreprises distribuées, d’équipes qui se forment et se déforment en fonction des opportunités, des rencontres, des affinités et des projets. L’innovation ouverte amène ainsi l’entreprise vers un modèle d’ « Open Enterprise », une entreprise globale ouverte.
Pour finir, en adoptant le modèle de l’open innovation, les entreprises ont souvent des choix pléthoriques d’outils ce qui peut dérouter dans un premier temps. Un peu comme le directeur marketing qui fait aujourd’hui face à un mix marketing de plus en plus complexe du fait du numérique et de la mobilité.
Il est important pour les entreprises d’arriver à appréhender ce modèle d’avenir afin de réussir à développer leurs activités et ainsi conserver leur place au sein de leur secteur. Gardez en tête que les entreprises qui ont des plateformes ouvertes sont par nature enclines à faire de l’innovation ouverte. En effet, une plateforme ouverte est un produit ou un service qui est extensible par les autres. Ce qui repousse les limites de la création et de l’innovation rendant possible des projets qui jusque là semblaient impossibles.
Blue Sparkle accompagne tout programme d’open innovation et encourage cette approche à tous les niveaux de l’entreprise. En effet, nous sommes convaincus que cette démarche est une démarche d’avenir et qu’elle sera bientôt indispensable à la croissance de l’entreprise.
Si une entreprise dépend de ses brevets, c’est qu’elle n’innove pas ou alors pas assez rapidement.
Elon Musk